ￜSolennels parmi les couples sans amour, ils dansaient, d'eux seuls prￜoccupￜs, goￜtaient l'un ￜ l'autre, soigneux, profonds, perdus. Bￜate d'ￜtre tenue et guidￜe, elle ignorait le monde, ￜcoutait le bonheur dans ses veines, parfois s'admirant dans les hautes glaces des murs, ￜlￜgante, ￜmouvante, exceptionnelle, femme aimￜe, parfois reculant la tￜte pour mieux le voir qui lui murmurait des merveilles point toujours comprises, car elle le regardait trop, mais toujours de toute son ￜme approuvￜes, qui lui murmurait qu'ils ￜtaient amoureux, et elle avait alors un impalpable rire tremblￜ, voilￜ, oui, c'ￜtait cela, amoureux, et il lui murmurait qu'il se mourait de baiser et bￜnir les longs cils recourbￜs, mais non pas ici, plus tard, lorsqu'ils seraient seuls, et alors elle murmurait qu'ils avaient toute la vie, et soudain elle avait peur de lui avoir dￜplu, trop sￜre d'elle, mais non, ￜ bonheur, il lui souriait et contre lui la gardait et murmurait que tous les soirs ils se verraient.ￜ Ariane devant son seigneur, son maￜtre, son aimￜ Solal, tous deux entourￜs d'une foule de comparses : ce roman n'est rien de moins que le chef-d'ￜuvre de la littￜrature amoureuse de notre ￜpoque.