Il est actuellement admis que le diabète de type 2 est une pathologie grave et dont les conséquences sont liées au développement du stress oxydatif. Ce dernier est caractérisé par la formation accrue d'espèces réactives oxygénées, essentiellement des radicaux libres oxygénés. Dans des conditions physiologiques normales, il existe une balance entre la production et la dégradation des espèces réactives de l'oxygène. Par contre, lorsqu'un dysfonctionnement apparaît entre la formation des espèces réactives de l'oxygène et la capacité antioxydante de l'organisme, il en découle une augmentation de la biodisponibilité de ces espèces réactives de l'oxygène et le stress oxydatif s'installe , provoquant ainsi de nombreuses complications dont du diabète de type 2. Bien que les complications à court terme liées au diabète soient une vraie préoccupation, ce sont surtout celles à long terme qui font du diabète de type 2 la priorité de santé publique. En effet, l'hyperglycémie chronique entraîne des altérations macroangiopathiques (au niveau des artères coronaires et périphériques à l'origine d'AVC, infarctus du myocarde) et microangiopathiques (néphropathie, rétinopathie et neuropathie).